J'étais partie pour m'acheter des Tropéziennes.
Des Tropéziennes qu'on voit à tous les pieds depuis plusieurs semaines. Et qu'on voyait déjà autant l'an dernier.
Sauf que ce que je vois à tous les coins de rue ne m'excite pas plus que ça. J'aime les Tropéziennes, elles sont mignonnes, pratiques, confortables, en cuir, indémodables, intemporelles... certes.
Mais trop vues.
Sans vraiment d'enthousiasme, je m'installe sur un petit divan chic de mon magasin de chaussures préféré pour en essayer une paire. Résultat : oui, elles sont tout ce que j'ai dit plus haut. Sauf que originalité zéro.
Et soudain j'aperçois une adorable paire de Pare Gabia qui me fait un clin d'oeil, juste à ma droite. Je m'en empare, je les essaie, j'admire mes pieds qui ont l'air tout à coup de vouloir bondir sur une scène de ballet, au son de Casse-Noisette. Et je les imagine avec ma jupe ample en soie noire, ma jupe ample en coton blanc, ma robe beige et noire....
Je les imagine avec toute ma garde-robe passée au scan, elles sont parfaites, le genre de chaussures à la fois élégantes et cool, qui se prêtent à toutes les tenues et cassent par leur casualitude une toilette un peu apprêtée. Exactement ce qu'il me faut.
Je sais d'expérience que les Pare Gabia sont le summum du confort version espadrilles, j'en ai déjà une paire en veau velours marron qui m'ont fait deux étés complets. Alternées avec des spartiates Mellow Yellow qui sont mes préférées depuis trois ans, ce sont les deux paires que j'emmènerai en vacances cette année. Et où ? en Corse !!!
(*Vernis OPI Collins Avenue)